par Mickael | Mai 29, 2024 | Non classé
Expertise de l’ossuaire de DOUAUMONT, en prévision du passage de la flamme olympique le 29 juin prochain, où le monument maltraité par la pollution et différents organismes, comme les algues, les moisissures, les lichens et enfin les mousses, doit retrouver son éclat originel, pour cette date fatidique.
Le monument édifié à partir de 1920 subit les affres du temps.
Construit avec la pierre d’Euville, un calcaire à entroques avec coquilles d’huîtres pourtant réputé très dur, sa porosité permet néanmoins l’incrustation de molécules de carbones issues de la combustion de nos énergies fossiles, qui se retrouvent dans l’atmosphère et se déposent sur le monument classé, lors des pluies, qui sont récurrentes depuis octobre 2023 notamment.
En plus de cette pollution, qui confère à l’édifice une image inesthétique, les murs extérieurs sont contaminés par des lichens crustacés, des algues vertes et rouges, des moisissures (Deutéromycètes) et des mousses.
Nos services ont été sollicité de toute urgence, afin de répondre à une demande urgente, le bâtiment devant accueillir la flamme olympique le 29 juin 2024. Le bâtiment doit retrouver son éclat originel.
L’expertise vient d’être réalisée sur site, avec de nombreux prélèvements afin de pouvoir identifier les différents organismes, végétaux et champignons, établir un diagnostic des différentes pathologies et prévoir des préconisations afin d’y remédier, notamment dans le temps.
L’expertise s’est doublée d’une expertise à l’intérieur du bâtiment, afin d’identifier là aussi, différentes pathologies, y compris dans la chapelle et la tour, suite à des infiltrations.
par Sandra | Oct 19, 2023 | Non classé
Jeudi 30 novembre de 14h à 17h
En présentiel à l’INSA Strasbourg et en ligne
Envirobat Grand Est vous invite à une conférence sur les pathologies du bâtiment du aux mauvaises pratiques (ponts thermiques, gestions de l’étanchéité à l’air et l’humidité dans les parois ou un choix de matériaux).
La pérennité du bâtiment ainsi que la santé des occupants et des artisans sont en jeu.
Intervenant : Patrick LAURENT, mycologue, Merule Expert
Au programme
– Présentation des types de champignons
– Comment les champignons mettent-ils en péril le bâtiment ?
– Quelles sont les conséquences sur la santé des habitants ?
– Quels sont les recours possibles ?
Informations pratiques
Inscription obligatoire avant le 26 novembre 2023
Événement gratuit
Conférences à venir
Dans le cadre d’un cycle de conférence sur les fondamentaux de la rénovation durable
Ponts thermiques – jeudi 25 janvier 2024
Etanchéité à l’air – février 2024
Analyse du cycle de vie en rénovation – date à venir
Rénovation en accord avec l’architecture du patrimoine – date à venir
Confort d’été en rénovation – date à venir
Dans le cadre d’un cycle de conférences sur les stratégies du patrimoine :
Webinaire – Stratégie pour le patrimoine de la Région Grand Est – mardi 16 janvier 2024
+ visites de Lycées à Strasbourg et Nancy – dates à venir
Autres événements :
Webinaire sur les Risques climatiques et rénovation – jeudi 8 février 2024
par Sandra | Jan 2, 2023 | Non classé
La SEMHV est en mesure d’intervenir pour analyser et diagnostiquer les moisissures présentes dans votre bâti. Il est important de faire appel à un expert afin de contrôler les espèces présentes. En effet, la moisissure dans une maison peut être un danger pour la santé. Dès l’apparition de taches noires, brunes ou vertes, de cernes sur les murs, les plafonds, le bas des fenêtres… Il est nécessaire de faire appel à un spécialiste. Notre laboratoire se tient à vos côtés pour vous conseiller.
La moisissure dans une maison peut-elle être dangereuse pour les habitants ?
Pour répondre correctement à la question, il est important de définir certains axes. En effet, avant de pouvoir identifier les risques pour votre santé, il faut identifier la moisissure. Certaines traces peuvent vous indiquer la présence de la moisissure dans la maison. En effet, si vous apercevez des taches, des plafonds gondolés, des murs ou plancher boursouflés, il y a certainement un problème. De même qu’une odeur de moisi, ces éléments montrent une infiltration d’eau plus ou moins conséquente. C’est donc l’humidité qui va aider les moisissures à s’installer. C’est ensuite leur prolifération qui risque de causer des problèmes de santé. Pour connaître ces risques, il faut de ce fait identifier la ou les moisissures. Pour cela, nous effectuons des analyses précises en laboratoire. Avec l’aide de nos connaissances sur les moisissures et leurs conséquences sur la santé, nous saurons vous apporter une réponse. Pour toute analyse ou diagnostic, contactez-nous !
Les différentes pathologies dues aux moisissures
La présence de la moisissure dans votre maison peut impacter votre santé. Parmi les pathologies qu’elles peuvent engendrer, on retrouve :
- Abcès
- Affection épidémique
- Allergies
- Asthme
- Rhinites
- Cancers
- Leucopénies
- Troubles hépatiques
- etc.
Ces problèmes n’apparaissent pas systématiquement. L’impact sur votre santé dépend de plusieurs facteurs, dont le type de moisissure dans la maison et la manière dont vous y êtes exposé.
Comment les moisissures apparaissent et se développent dans votre bâti ?
Les conditions favorables à l’arrivée des champignons dans le bâti sont diverses. En effet, il faut une combinaison de critères. Un milieu chaud, humide, sombre et mal ventilé accueillera idéalement les champignons. La prolifération de la moisissure dans une maison se fait lorsque tous ces facteurs sont réunis. Il est alors important de vérifier son bâtiment après une inondation, un dégât des eaux, une fuite ou d’autres infiltrations d’eau. Au quotidien, certains gestes peuvent également aider à réduire le risque d’apparition de moisissures. Une fois installées, les moisissures se nourrissent de matières organiques carbonées et de minéraux contenus dans la poussière. Les principaux nutriments des moisissures sont le papier, le carton et le bois. Il convient donc de vérifier les plaques de plâtre ainsi que le bois d’œuvre. Il existe diverses moisissures qui se développent de différentes manières. Pour savoir laquelle est présente dans votre maison, contactez notre laboratoire d’analyses mycologiques.
Analyse, diagnostic et expertise : votre laboratoire intervient
Pour déterminer les risques pour votre santé et pour le bâti, notre laboratoire effectue des expertises poussées de bâtiment. Ainsi, nous pouvons identifier et établir un mode de traitement adapté pour éradiquer les champignons (ou insectes) lignivores et moisissures. Nous sommes aussi à même de diagnostiquer la présence de la moisissure dans la maison. Puis, ce n’est qu’après avoir analysé les moisissures (les Deutéromycètes) que nous pourrons répondre à vos questions. Notre analyse mycologique permet d’établir ou non la présence de champignons xylophages tels que les champignons microscopiques imparfaits ou Fungi imperfecti.
Un protocole de décontamination défini selon plusieurs points
Une fois toutes les analyses et les diagnostics réalisés, nos experts définissent le protocole à suivre. Ce dernier est défini selon plusieurs points pour éradiquer la moisissure de la maison. Nous prendrons donc en compte la raison de la nature et la dangerosité des espèces présentes. Il faudra également considérer la surface contaminée et enfin, la spécificité des lieux. Dans le cas où la superficie serait inférieure à 3m², l’éradication de l’infestation peut être faite par un particulier. Dans le second cas, vous avez l’obligation de faire appel à un professionnel. De même, le protocole varie si l’habitat est occupé ou non. Celui-ci peut alors être fait avec ou sans dépose de matériaux. Bâtiment public, maison d’habitation, immeuble, local commercial et bâtiment historique… Nous intervenons sur tous types de bâti. Le protocole est délivré après une visite expérimentale du lieu et des analyses précises faites au laboratoire.
par Sandra | Mai 6, 2022 | Non classé
Besoin d’un diagnostiqueur pour l’état fongique du bâti de pourriture cubique afin de détecter la présence de champignons dans le bois ? La SEMHV est un laboratoire expert en mérule avec des experts dont l’expérience à plus de 45 ans.
Qu’est-ce que la pourriture cubique ?
La pourriture cubique est une altération du bois qui se développe dans le bois humide. En effet, celle-ci est causée par des champignons qui se développent lorsque le taux d’humidité est élevé. Les champignons s’attaquent alors à la cellulose, les cellules de bois.
Cette pourriture peut s’étendre à presque tout les essences de bois (chêne et pin, etc.), y compris dans les boiseries de la maison :
- planches de contreplaqué
- OSB
- ou encore lamellé/collé
- etc.
La pourriture brune est aussi appelée pourriture cubique.
Elle est causée par des champignons spécialisés dans la dégradation de la cellulose et de l’hémicellulose appartenant à la classe des Basidiomycètes. Elle détruit la structure du bois. A un stade avancé de la pourriture, le bois perd une grande partie de sa densité brute et de sa résistance à la traction et à la flexion. La lignine restante, plus ou moins modifiée, donne alors au bois décomposé sa couleur brun foncé, car une grande part de la lignine brune subsiste, alors que la cellulose claire est détruite.
En séchant, la masse de la lignine se réduit et des fentes transversales et parallèles aux fibres se forment dans le bois. Cette décomposition en petits cubes est caractéristique de la pourriture brune, d’où son nom de pourriture cubique. En phase terminale, le bois tombe en poussière sous la pression entre les doigts.
La pourriture brune peut se former aussi bien sur les arbres vivants que dans le bois mort, par exemple dans le bois transformé.
Elle attaque principalement les résineux. Les espèces fongiques à l’origine de la pourriture brune sur les arbres vivants dans la nature sont entre autres, le polypore officinal Laricifomes officinalis, le polypore marginé ou amadouvier des pins Fomitopsis pinicola, le polypore soufré Laetiporus sulphureus, la fistuline hépatique Fistulina hepatica, le polypore blanchâtre Spongiporus stipticus et bien d’autres espèces encore.
Concernant les bois d’œuvre, ce sont en premier lieu les Mérules Serpula lacrymans et plus rarement Serpula himantioides, les Coniophores dont Coniophora puteana, C. arida et C. marmorata, Fibroporia vaillantii et certaines espèces du même genre ou du genre Antrodia, les Lenzites Gloeophyllum sepiarium le plus courant sur résineux, Gloeophyllum trabeum sur mélèze mais aussi sur feuillus et G. abietinum, la curieuse Tapinella panuoides et sa variété à pied violet ionipus, etc.
La mérule : le champignon provoquant une pourriture cubique des maisons
Parmi les champignons provoquant une pourriture cubique, la mérule pleureuse, également appelée lèpre des maisons s’avère extrêmement dangereuse pour les habitations.
Il s’agit notamment de la mérule pleureuse (Serpula lacrymans). Celle-ci est peu visible dans la nature mais détruit pourtant les souches de feuillus comme de conifères. La mérule réduit les souches et les arbres morts en poussière.
Serpula lacrymans(Mérule)
Ecologie de Serpula lacrymans (Schum) S.F Gray,
champignon xylophage.
Nutrition
Les champignons sont des organismes hétérotrophes ne possédant pas de chlorophylle, ils ne peuvent pas élaborer de matières carbonées (sucre, graisse…) à partir du CO2 atmosphérique. Pour leur nutrition, ils doivent donc vivre des produits synthétisés par d’autres organismes qu’ils absorbent à travers la paroi de leur appareil végétatif (absorbotrophie). On ne parle donc pas de digestion.
Humidité
Le taux optimal se situe entre 35 et 50% pour la majorité des champignons lignivores. Cependant, certains peuvent se développer à partir de 22%, comme Serpula lacrymans (Schum) S.F Gray ou Mérule. Le taux d’humidité d’un bois est directement lié à sa capacité de reprise en eau et aux conditions extérieures. Dans la pratique, les pièces placées en condition normale sous nos climats ont un point d’équilibre inférieur à 22 %. Une alternance de périodes sèches et humides sont favorables au développement de certains champignons lignivores, notamment Gloeophyllum sepiarium ou Lenzite des clôtures.
Lumière (l’obscurité pour la mérule)
Contrairement aux végétaux chlorophylliens, la lumière n’est pas indispensable à la croissance des champignons. Néanmoins, pour développer des sporophores, un peu de lumière est indispensable. Quelques minutes suffisent. Il semblerait que les Mycètes utilisent surtout la partie supérieure du spectre visible (les bleus).
Oxygène (le confinement pour la mérule)
Les champignons sont des organismes aérobies. L’oxygène est donc indispensable à leur développement. Ils sont cependant assez peu exigeants. Certains champignons peuvent exploiter l’oxygène dissout dans le substrat.
Température
La plupart des champignons sont mésophiles, c’est à dire, qu’ils se développent autour de 20°C. Mais l’optimum pour la mérule se situe autour des 13°. Ils résistent remarquablement bien aux basses températures qui semblent même favoriser la croissance, une fois les conditions normales rétablies. Certaines spores soumises à des températures de l’ordre de 80°C survivent. Les mycéliums sont tués aux environs de 55°C.
Description
Nom scientifique : Serpula lacrymans (Schum) S.F Gray
Nom commun : Mérule des maisons ou Mérule pleureuse, champignon ou lèpre des maisons (strictement féminin).
La forme « végétative », autrement dit le mycélium, lorsqu’elle croît sur un support suffisamment humide a l’aspect d’un feutrage blanc, épais et cotonneux. Cette forme luxuriante, lorsque l’eau se fait plus rare décroît en épaisseur et devient plus coriace. Elle acquiert alors une coloration gris sale parfois marbrée de beige, de jaune verdâtre ou de violet.
Le champignon étend rapidement des cordonnets appelés syrrotes (et non des rhizomorphes, comme trop souvent employé dans la littérature même « spécialisée ») destinés à lui apporter de l’eau. D’abord blancs, puis gris brun, leur diamètre généralement de 1 à 2 mm, peut atteindre 25 mm. Ce réseau très ramifié mesure parfois plusieurs dizaines de mètres de long (nous avons constaté un cas d’un mycélium long de 82 m dans un château).
Lorsque les conditions sont réunies, la Mérule développe un organe reproducteur nommé sporophore (du grec : je porte les spores). Les sporophores de grande taille ont l’aspect de plaques adhérentes au support. Leur contour est sinueux. La marge est blanche et le centre ridé est de couleur rouille soutenue. Cette teinte est conférée par les innombrables spores très volatiles. L’odeur du champignon est désagréable et légèrement fétide avec l’âge.
La Mérule n’a pas besoin de cellulose pour germer, se développer, puis croître ; elle trouve suffisamment d’oligoéléments, d’acides aminés et de minéraux dans les maçonneries, en revanche, quand elle est en présence de bois elle s’en nourri et se propage en le détruisant, en lui faisant perdre toute rigidité, d’où un danger d’effondrement si elle s’attaque à des poutres ou des escaliers où elle provoque une pourriture cubique à fractures profondes (pas pouvant aller jusqu’à 7 cm). Contrairement aux idées reçues, la mérule peut se développer sur de grandes surfaces de maçonnerie, de tout type, en l’absence de bois. Elle trouvera ainsi l’eau et les nutriments dans le minéral.
Le champignon doit trouver des conditions idéales pour s’étendre. Il trouvera un terrain favorable dans les locaux obscurs, humides, mal aérés et où la température est régulière, dont l’optimum se situe entre 12° et 15° C.
Si le terrain n’est plus favorable, la mérule n’arrêtera pas sa progression : quand elle aura épuisé les réserves de bois elle se propagera à travers la maçonnerie pour s’attaquer à d’autres boiseries même sèches. Ce sont ses syrrotes qui achemineront l’eau depuis la source d’humidité. Ainsi, une maison mitoyenne saine peut être sujette à une invasion de mérule. La croissance d’une mérule peut atteindre jusqu’à 12 cm par jour.
En outre, si elle ne trouve plus les conditions nécessaires à sa croissance, elle peut parfois rester à l’état de « latence », mais vivante et pourra recommencer à s’étendre lorsque les conditions seront à nouveau présentes.
En revanche, une mérule morte, ne peut plus se développer, même bien arrosée !
BIOLOGIE
- Humidité du bois : minimum de 22 % et optimum à 35 %
- Atmosphère confinée indispensable
- Obscurité impérative pour la germination des spores, de la lumière pour le développement des sporophores
- Température : de 5°C à 25 °C, mais optimum entre 12°C et 15°C
- Le bois n’est pas indispensable au développement de la mérule, qui peut se développer sur plusieurs centaines de m² sur des murs et produire des sporophores (organes reproducteurs) matures. Toutes les essences de bois sont susceptibles d’être attaquées, mais sa préférence est au résineux (Pin, sapin et épicéa).
Comment savoir s’il y a de la merule
Quelques indices doivent attirer votre attention :
- Présence d’une source d’humidité (chéneau ou gouttière défectueuse, fuite d’eau, moisissures)
- Déformation et bombement des plinthes, de lambris bois, du bois de chambranle ou châssis
- Présence de filaments blancs, bruns ou noirs sur de la maçonnerie (ne pas confondre avec du salpêtre qui tombe en poussière quand on le touche)
- Forte odeur de champignon présente
Le traitement de la merule
- Avant toute chose, il faut obligatoirement supprimer la source d’humidité.
- Récréer une ventilation suffisante dans les lieux infestés
- Mettre à nu les maçonneries
- Remplacer les bois atteints
- Brûler les murs, brosser, évacuer les gravats
- Traiter en profondeur les murs avec un fongicide agréé (TP10), ou utiliser le procédé par air chaud.
- L’étendue et la nature du traitement seront déterminés lors de notre diagnostic ou d’une expertise